À Pauillac, l’itinéraire longe l’estuaire et le vignoble jusqu’au port de Saint-Julien-de-Beychevelle où une aire de pique-nique offre une vue spectaculaire sur la Gironde et ses carrelets. L’arrivée au Fort Médoc clôture cette étape. Classé Monument Historique, cet Iconique en Gironde a été construit par Vauban en 1689. Cette œuvre fait partie du Verrou de Vauban, triptyque défensif unique en France composé aussi de la Citadelle de Blaye et du Fort-Paté.
étape 30km
Pauillac - Cussac-Fort-médoc
Pauillac
et
l'île de PATIRAS
Pauillac est mondialement célèbre pour ses dix-huit grands crus classés. Ses quais s’étendent sur plus de 1300 mètres, ce qui en fait la façade fluviale la plus longue du département de la Gironde. Superbes, ils sont le reflet de l’opulence et d’un certain âge d’or de la ville aux XVIIIe et XIXe siècles : de magnifiques façades, malgré une diversité de styles, constituent une belle harmonie architecturale.
La promenade en bois des quais est agrémentée de pontons d’observation qui permettent d’avoir un point de vue magnifique sur l’estuaire de la Gironde. Sur le port de plaisance trône une maquette commémorant le départ de La Fayette pour l’Amérique. Ce port de plaisance inauguré en 1977 dispose de nombreux emplacements pour les bateaux de plaisance. Il abrite également un certain nombre de bateaux de pêche reconnaissables à leurs grands filets verticaux, qui sont là pour vous rappeler qu’on pêche dans l’estuaire des crevettes, des aloses, des lamproies et ces fameuses civelles ou piballes, bien connus de tous les gastronomes. Premier port de l’estuaire, son cercle nautique est l’un des plus anciens de France.
N’hésitez pas à visiter la Maison du Tourisme et du Vin, vous y trouverez de précieuses informations mais aussi une vinothèque avec son comptoir à dégustation, un film sur la région et un jeu pour découvrir les arômes du vin.
Depuis les quais, une île se distingue : l’île de Patiras. Une terre d’estuaire au passé mouvementé. Les archives locales attestent de cette île en 1625. Au départ destinée aux cultures, elle joua également le rôle de zone de quarantaine pour les marins malades arrivant des colonies. Un phare y a été installé sous Napoléon III, toujours présent aujourd’hui le phare a guidé pendant plus de 100 ans les navigateurs de l’embouchure girondine.
Les Carrelets
De belles découvertes vous attendent sur cet itinéraire, vous croiserez la route de drôles de cabanes perchées sur l’estuaire. Témoignages de la vie locale, ces cabanons sur pilotis et qui peuvent être reliés à la rive par un ponton sont appelés des « carrelets », on y pêche à l’aide d’un grand filet tendu par une armature métallique.
Rares et fragiles, ces cabanes sur pilotis font partie intégrante du patrimoine estuarien et sont souvent détruites par les tempêtes… et reconstruites aussitôt.
Leur édification est réglementée : en bois, les dimensions ne doivent pas dépasser les 20 m2 pour la plate-forme et 10 m2 pour le cabanon et un mètre de large pour la passerelle.
Les constructions doivent s’intégrer au paysage enarborant des couleurs discrètes : couleur sombre pourles pieux et la passerelle, couleur gris clair pour les gardecorpset la cabane abri.
Si vous avez l’occasion, goûtez les délicieuses crevettes ou les pibales, petites anguilles de la Gironde.
Ports et château Beychevelle
En arrivant au port de Beychevelle, difficile d’imaginer qu’ici qu’en 1844 jusqu’à 6 000 personnes embarquent ou débarquent d’un bateau à vapeur. Situé à la confluence de la Jalle du Nord avec l'estuaire, à l'extrémité du parc du Château Beychevelle, il possède encore les vestiges d'une cale aujourd'hui enherbée.
La Jalle est dotée d'une porte à flots permettant de gérer le niveau des eaux, à marée haute et à marée basse.
Le Château Beychevelle a été construit par le duc d’Epernon au XVIIe siècle et remanié au siècle suivant, de style classique, il a servi de modèle à toute une lignée de châteaux. À partir de sa terrasse légèrement surélevée, ses jardins riches de mille espèces descendent doucement jusqu’à la Garonne. La légende raconte que les voiliers passant au large de la propriété devaient baisser la voile en signe d’allégeance au duc, grand amiral de France, d’où le nom de Beychevelle, anciennement Baysevelle (baisse voile). En réalité, le nom est antérieur au duc. Les lents bateaux qui reliaient Bordeaux à l’océan avaient besoin de deux marées pour accomplir leur trajet, et c’est donc à ce port constituant une limite de navigation qu’ils baissaient la voile.
Les histoires d'Amadour
METTEZ VOS PAS DANS LA LEGENDE
Au sud du port de Beychevelle, il est possible de suivre un circuit d’environ 2,75 Km autour du lieu-dit le « Prés Lauret » en huit étapes sur les contes et légendes du secteur : légende de l’origine du nom de Beychevelle, légende de la sirène de Las Cases, l’histoire des deux bossus, le Prat Lahouret qui aurait été le lieu de rendez-vous des grands sorciers et grandes sorcières du Médoc, le pont de l’Archevêque, la légende du serpent de Beychevelle, le temps du passé, l’histoire de Marie la folle.
HEBERGEMENTS
Pour de plus amples renseignements sur les hébergements :
Office de tourisme Médoc Vignoble - 05 56 59 03 08