Depuis l’église au surprenant clocher de Saint-Vivien-de-Médoc, la piste rejoint Jau-Dignac-et-Loirac et le phare de Richard à travers un décor typique de l’estuaire avec ses traditionnels carrelets, cabanes de pêcheurs en bois sur pilotis . Près du port de Richard se trouve le site archéologique de la Chapelle doté d’une superposition de vestiges dont les plus anciens datent du 1er siècle avant J.-C. Direction Saint-Christoly-Médoc via les ports de Goulée et de By.
étape 32 km
Saint-vivien-de-médoc - Saint-Christoly-Médoc
Saint-vivien-
de-médoc
Saint-Vivien-de-Médoc est un village typique des bords de l'estuaire de la Gironde où l'on peut découvrir une vraie ambiance conviviale.
Au cœur du village, l’église attirera l’œil du visiteur. L’édifice a réussi à traverser les siècles malgré une histoire longue et tourmentée. Bombardée lors des combats pour la libération de la poche du Médoc en 1945. Son clocher ressemblant à une tour de style mauresque est si surprenant qu’il alimente toujours les conversations de ses visiteurs et même encore de quelques habitants !
Laissez-vous séduire par le charme naturel de Saint-Vivien-de-Médoc en faisant une halte au marché local (tous les mercredis matin toute l'année, sur la place de l'église. En été, découvrez le marché nocturne, les dimanches soir, pour passer une soirée conviviale à la rencontre des habitants).
Carrelets et phare de richard à
jau-dignac-et-loirac
L’estuaire n’offre pas seulement un paysage typique de marais et de mattes, voie navigable fréquentée, le patrimoine marin y est présent. En atteignant les bords de Gironde, on croise un alignement d’une trentaine de carrelets (cabanes de pêcheurs sur pilotis) tous plus colorés les uns que les autres et le phare de Richard. Bâti en 1843, il est le premier d’une série de phares en pierre. Souvent désigné comme une « maison-phare », sa faible hauteur a été un obstacle pour les navigateurs. Une tour tripode de 31 mètres a donc été conçu en 1870 par M. Lecointre, aujourd’hui, il en subsiste seulement le socle et une maquette.
À l'arrêt en 1957 du phare métallique, "Richard" comme on aime l'appeler a connu une deuxième vie grâce à un groupe d'adolescents en 1984 qui souhaitaient utiliser le bâtiment comme lieu de rassemblement. Après le rachat du domaine par la mairie, la réhabilitation du domaine et du phare se termine en 1992. Depuis, un musée retrace son histoire et la vie estuarienne à partir du XIXe siècle.
Port de Richard
et polders
En rejoignant Saint-Christoly-Médoc, nous croisons la route de quelques sites surprenants. Le port de Richard, comme la plupart des petits ports croisés sur le rivage médocain de l'estuaire, a été créé entre 1850 et 1880.
Tous ces aménagements ont été possibles grâce à l’aménagement par des ingénieurs hollandais, sous le règne d’Henri IV, de chenaux qui ont permis de gagner du terrain sur l’estuaire pour obtenir de petits terrains cultivables : les polders. Ici, on prépare le transfert des naissains, ces jeunes huîtres qui finiront, pour certaines, leur élevage sur le Bassin d’Arcachon.
Site archéologique de la Chapelle
Non loin, une présence humaine bien antérieure est attestée au site archéologique de la Chapelle. Incroyable histoire que celle de ce site, découvert seulement en 2000, dans lequel on a pu attester une superposition de vestiges.
De l’époque gallo-romaine, on a découvert un temple, du Haut Moyen-Âge, une église funéraire et de l’Époque Moderne, la chapelle Saint-Siméon. Notez que le site a été aménagé et peut se visiter librement ou avec rendez-vous si vous souhaitez être guidé.
En continuant sur notre chemin, les ports de Goulée et de By vous séduiront par leurs petites cabanes de pêcheurs.
Situé au bord de l’estuaire de la Gironde, Saint-Christoly-Médoc a de quoi plaire. C’est un petit village estuarien à l’atmosphère idyllique.
Le charme de son port opère immédiatement : une jolie placette plantée d’arbres permet des pique-niques ombragés. Il est toujours en activité et c’est un plaisir de contempler le va-et-vient des petits bateaux.
À proximité, pendant les deux mois estivaux, vous pouvez goûter les produits du terroir ainsi que déguster un verre de Médoc à la Cabane du Douanier.
Côté patrimoine, à 350 m du port, il est intéressant de s’arrêter devant l’église Saint-Christophe. De l’église romane originelle du XIIe siècle, en partie conservée, subsistent les chapiteaux extérieurs des deux absidioles, inscrites aux Monuments Historiques.
Saint-Christoly-Médoc
à ne pas rater : Petits pains artisanaux, le mercredi et samedi matin
Découvrez le pain artisanal pétri à la main et cuit dans un four chauffé au bois, un véritable retour aux sources de la boulangerie traditionnelle. Chaque pain de 500g, préparé exclusivement avec du levain naturel, promet non seulement un goût exquis mais aussi une meilleure digestibilité.
Le choix s'étend des classiques pains boulés à des créations plus audacieuses comme les pains spéciaux aux figues, raisins et noix, offrant une richesse de saveurs qui saura ravir les palais les plus exigeants.
Ce pain unique est disponible chaque mercredi et samedi matin (de 10h à 12h30) au port de St Christoly de Médoc, tout au long de l'année. Venez vivre l'expérience d'un pain authentiquement artisanal, où chaque miche raconte l'histoire d'un savoir-faire préservé avec soin et passion.
Les histoires d'Amadour
METTEZ VOS PAS DANS LA LEGENDE
C’est une bien mystérieuse épave qui fut découverte dans l’estuaire au XXe siècle.
En effet, lors de travaux décidés par le port de Bordeaux entre 1976 et 1977, une entreprise fut chargée de débarrasser le fond d’une épave près de Jau-Dignac-et-Loirac, face au phare de Richard. À ce moment-là, rien ne permettait de connaître l’identité du bateau, mais des éléments indiquaient qu’il s’agissait d’un trois-mâts à vapeur.
Une enquête et un courrier envoyé par la Compagnie générale transatlantique permirent de lever le voile sur ce mystère : ce paquebot était le premier navire aux couleurs de la compagnie, le Louisiane disparut en 1875.
Il assurait la ligne des Antilles et du Mexique, il transportait au moment du naufrage quelques passagers à destination de Bordeaux et des noix de corozo destinées à la fabrication de boutons. En faisant route pour Pauillac par nuit noire, dans la brume, il heurta un autre bateau, le Gironde. Parmi les rescapés figurait le fils du célèbre musicien Hector Berlioz.
HEBERGEMENTS
Pour de plus amples renseignements sur les hébergements :
Office de tourisme Médoc Atlantique - 05 56 09 86 61