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Au sud du Bergeracois, la vallée du Dropt et de ses affluents présentent une agriculture variée : grandes cultures (blé, orge, tournesol, colza, maïs grain), prairies, vergers de prunes d’Ente, de noisettes, vignes. Peu à peu, le plateau d’Issigeac apparaît. Il forme un contraste fort au sortir de la vallée de la Dordogne et de ses vignobles. Ici un tout autre ordre : atténuation du relief, raréfaction de la végétation fermant le paysage. Les vues s’ouvrent largement et l’horizon se tend grâce aux grandes parcelles cultivées en céréales.

étape     27km
Eymet - Issigeac

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La bastide d'Eymet

La bastide d'Eymet présente le plan caractéristique des bastides du sud-ouest, ces "villes nouvelles du Moyen Age" construites en peu d'années durant la seconde moitié du XIIIème siècle.

 

Eymet a su préserver et aménager d'importants témoins de l'époque médiévale dont la place aux belles proportions entourée de maisons à arcades, les rues et ruelles se coupant à angle droit où l'on compte nombre de maisons à pans de bois et édifices gothiques.Le château a perdu la plus grande partie de ses courtines mais il reste d'imposants vestiges (rempart, échauguette d'angle, bretèche sur la porte, puissant donjon carré dit "tour Monseigneur" ou "tour des Anglais"), datant du XIIIe siècle..

Ce qui reste du quai de navigation rappelle qu'Eymet fut un port d'où partaient vers Bordeaux de petites gabares chargées de bois, vins et grains... Le moulin du XIVème siècle est aussi la preuve d'une importante activité commerciale durant les derniers siècles.

 

Tout en préservant son riche passé, Eymet est devenue aujourd'hui un pôle économique, commercial et industriel.

La silhouette de l’église de Serres-et-Montguyard annonce l'arrivée dans le village, qui est en fait la réunion de deux bourgs distincts dans les premières années de la Révolution française en 1793. La commune possède donc deux églises, l’église Saint-Pierre-ès-Liens, à SERRES, se trouvant sur le chemin et la chapelle romane Saint-Pierre, du XIIIème siècle qui a conservé son chœur roman à MONTGUYARD, partie du bourg située à l’écart du chemin.

 

Le parcours grimpe à l’assaut des coteaux jusqu’à atteindre Razac D’Eymet. Petit village situé sur un plateau vallonné, comptant 282 habitants, Razac d'Eymet domine la vallée du Dropt.

Les ruines d'un château fort des XIII et XIVème siècles sont encore visibles, ainsi qu'une église de fond roman. Les fontaines communales du Moutard et du Touron ont été réhabilitées et offrent un peu de leur fraîcheur.

Le village de Razac d’Eymet est le point de jonction entre le chemin qui remonte vers Bergerac (tout droit dans le bourg), et celui qui se dirige directement vers Issigeac (à droite dans le bourg).

 

Pour aller directement à Issigeac, le chemin va traverser le village de Saint-Aubin-de-Cadelech dont l’actuelle église a été édifiée sur la base d’un prieuré bénédictin, et passer près du château de Bardouly. Ce château du XVIème siècle a la particularité d’avoir des souterrains qui ont servi pendant les guerres de Religion, mais également pour la résistance pendant la seconde guerre mondiale.

Serres-et-Montguyard, Razac d'Eymet et Saint-Aubin-de-Cadelech

ISSIGEAC

Enfin, le château du village d’Issigeac apparaît dans la plaine. Si les traces d’occupation humaine remontent à la préhistoire, c’est le nom du propriétaire d’une villa gallo-romaine, Sedius, qui donne son nom au village.

Plus tard, le moine Cibar aurait construit le premier monastère « monasterium sediacum ».

Mais c’est au XIIème siècle qu’Issigeac et son prieuré furent placés sous la protection de l’abbaye bénédictine de Sarlat. Lorsqu’en 1153, le pape Eugène III stipule par une bulle les possessions et privilèges de l’abbaye, Issigeac se retrouve sous protection papale. Le bourg se distingue alors par son seigneur Doyen, prieur du monastère et seigneur du village, et ses coutumes, écrites en 1298, qui régissaient la vie du village.

Au XIIIème siècle, le Roi anglais Edouard Ier fait rajouter de puissants remparts à la cité, qui, sous la protection du Pape et du Roi d’Angleterre, prospère. Puis, pendant la guerre de Cent Ans, Issigeac repasse dans le giron français.

L’église Saint-Félicien est bâtie par Armand de Gontaut-Biron, évêque de Sarlat et seigneur d’Issigeac, à partir de 1488. Achevée en 1527, la nouvelle église est incendiée par les troupes protestantes. Dès lors, le lieu de culte est totalement restauré. 

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Les histoires d'Amadour

METTEZ VOS PAS DANS LA LEGENDE

La bastide d’Eymet fut fondée par Alphonse, le frère du roi de France Saint Louis. Pendant la guerre de Cent Ans, elle fut prise par les Anglais, puis reprise par les Français. Les noms des rues de la bastide nous rapportent d’anciennes histoires et légendes.

 

La rue de l’Engin nous rappelle que les chevaliers français avaient fait construire un énorme bélier sur roues protégé par une carapace en bois pour aller attaquer et enfoncer les portes de la ville de Bergerac qui se trouvait dans le camp des Anglais. Mais « l’engin » était tellement gros que pour passer dans les rues de la bastide, il fallut le démonter pour le transporter sur des chariots attelés à des bœufs pour traverser la ville. Depuis, la rue qui a été traversée porte le nom de rue de « l’Engin ».

 

De même, la rue du « Loup » nous rappelle qu’un énorme loup fût traqué et tué à Eymet, et que sa tête fut longtemps encastrée dans la façade d’une des maisons de la bastide.

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HEBERGEMENTS

Hébergements étape 13
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